J'ai senti, monsieur Duron, une pointe de perfidie dans la manière dont vous m'avez décrit prompt à défendre le train un jour, l'avion le lendemain... Mais je continue de considérer le TGV comme une avancée remarquable. S'agissant des éventuelles délocalisations liées au taux de change eurodollar, sachez que pour le moment 97 % des employés d'EADS travaillent dans les quatre pays d'origine de la société, alors même que nous exportons 75 % de notre production hors de ces quatre pays. Peu d'entreprises sont dans cette situation, qui n'est d'ailleurs pas tout à fait normale. Notre objectif pour 2020 est que 20 % de nos effectifs soient installés hors d'Europe, et donc 80 % en Europe ; dans le même temps, nos comptons doubler notre chiffre d'affaires. Il s'agit donc de partager une croissance qui sera forte, et pas de quitter l'Europe.