Comme le laissaient penser plusieurs signes avant-coureurs au dernier trimestre 2009, la situation s'améliore en 2010 et nous devons nous en réjouir. On ne saurait passer sous silence que la France s'en tire beaucoup mieux que ses voisins européens et que d'autres pays de l'OCDE.
J'observe néanmoins que la dégradation prévue de la balance commerciale n'est que de 3 milliards d'euros, alors que la progression de la consommation des ménages devrait doubler, passant de 0,7 à 1,4 %. Comment cette estimation a-t-elle établie ?
Par ailleurs, le grand emprunt est l'exemple même de ce qu'il faut faire en la matière : il ne servira qu'à financer des dépenses d'avenir, c'est-à-dire de « bonnes dépenses ».