Vous avez évoqué, monsieur Vignon, un plafond supportable des prélèvements, notion psychologique quelque peu difficile à définir… Pour ma part, il me semble que les prélèvements sont supportables dès lors que l'on constate un véritable retour. Ainsi, en Suède, les prélèvements sont très lourds, mais les retours sont très importants et c'est sans doute ce qui fait, dit-on, des Suédois le peuple le plus heureux d'Europe… En France, le retour n'est pas bon, mais le véritable problème ne tient-il pas à notre situation de l'emploi, qui oblige à aider nombre de nos concitoyens qui subissent le chômage, les emplois précaires, le temps partiel ?