On a évoqué la faible efficacité de l'action des partenaires sociaux. En effet, il me semble que le paritarisme a vécu, ce que la dernière réforme de la sécurité sociale a malheureusement acté. Vos comparaisons, monsieur Vignon, ne montrent-elles pas de très grandes différences entre les statuts des partenaires sociaux dans les États membres ? Ainsi, en Europe du Nord, il est obligatoire de passer par eux pour obtenir un certain nombre de prestations.
S'agissant de ce que l'on appelle le cinquième risque et qui est en fait la capacité de personnes handicapées ou âgées de participer à la vie collective, vous avez indiqué que l'on allait de plus en plus vers des mécanismes complémentaires plutôt que vers un système solidaire. Cela tient-il au fait qu'il s'agit d'un nouveau risque ? Ne conviendrait-il pas en fait de reconsidérer globalement notre accompagnement social, toutes branches confondues ?