Si, en y consacrant 29,1 % de notre PIB, nous ne sommes qu'au neuvième rang européen, il me semble qu'il faudrait davantage parler de l'inefficacité que de l'efficacité de nos dépenses sociales…
En France, la tradition veut que les partenaires sociaux gèrent pour l'essentiel la redistribution. Ce sont donc d'abord les caisses d'allocations familiales qui devraient traiter la question de la pauvreté des enfants. Peut-on dire qu'à la différence d'autres pays comme les Pays-Bas, nos partenaires sociaux font preuve d'un certain immobilisme, qu'ils n'ont pas suffisamment pris leurs responsabilités et que l'État n'a pas su leur imposer des lignes directrices ?