Merci, monsieur Vignon, pour votre exposé intéressant et dérangeant.
On sait qu'en France le financement des politiques sociales repose très largement sur les contributions sociales. Pourriez-vous nous en dire un peu plus sur la situation des autres pays ?
En ce qui concerne les retraites, vous n'avez pas évoqué la situation particulièrement dramatique des femmes, dont les pensions sont inférieures de 40 % à celles des hommes. Vous avez souligné qu'un certain nombre de dispositifs s'inscrivent davantage dans la logique de la réparation ou de l'accompagnement que dans une logique dynamique. Il est vrai que le congé parental, qui paraît une disposition favorable, est en fait une véritable trappe à pauvreté pour des femmes souvent peu qualifiées, qui éprouvent de grandes difficultés à retrouver un emploi.
Enfin, outre que les pays cultivent leurs traditions nationales, on constate aussi que les bouleversements ne débouchent pas forcément sur des progrès. Ne convient-il pas dès lors d'aller vers cette réversibilité que vous avez évoquée ?