Le bonheur est une notion subjective : on peut aussi bien être riche et malheureux, que pauvre et heureux.
Ne pourrait-on pas tenter d'améliorer les conditions matérielles des gens et imaginer que, si elles sont à peu près correctes, le bonheur viendra tout naturellement par surcroit ? On a, en effet, plus de chances de trouver des gens heureux si on leur assure un emploi, un logement décent, un accompagnement social en matière de santé, d'éducation, de politique familiale, etc.
Certes, l'INSEE aura toute sa place dans ce type d'étude, mais il faudra à mon avis conserver des critères relativement objectifs et mesurer des choses mesurables, afin de ne pas s'égarer dans des considérations philosophiques.