Les travaux de la mission d'information ont débuté par l'audition de représentants du Goethe Institut, du British Council et de l'Institut Cervantès. Leur fonctionnement n'est pas toujours comparable à celui de nos réseaux. En particulier, les instituts allemands et espagnols ont moins de liens institutionnels avec les ambassades.
Pour ce qui est de la situation chinoise, je rappellerai que ce pays compte chaque année 2 millions d'étudiants supplémentaires. Pour absorber cette explosion quantitative, la Chine devrait théoriquement ouvrir chaque semaine deux nouvelles universités accueillant chacune 20 000 étudiants, ce qui n'est évidemment pas possible. C'est pourquoi elle envoie un grand nombre d'étudiants à l'étranger. Notre pays en reçoit une bonne part. Tout comme la grande majorité des autres étudiants étrangers, ils le quittent après quelques années, et ils rentrent chez eux en étant devenus francophones et francophiles, ce qui est évidemment très positif.