Chaque fois que nous nous déplaçons, nous sommes confrontés à la pauvreté, à la misère devrais-je dire, de notre système d'enseignement, et à la diversité des moyens dont disposent les établissements, qui révèle un manque de cohérence dans la mise en oeuvre de notre politique. Dans certains cas, il est fait appel à des fonds privés : pourquoi pas ? Mais il est nécessaire d'encadrer cette pratique par une démarche globale, ce qui impliquerait, au préalable, d'abolir au sein des ambassades ce cloisonnement total entre les services économiques et culturels. Former des jeunes dans notre système d'enseignement, c'est créer les marchés de demain pour nos entreprises à travers la création de réseaux d'influence partout dans le monde.
La recherche de partenariats avec les entreprises présentes sur place me paraît insuffisante, notamment dans les pays émergents comme l'Inde ou le Brésil. Il faut conduire une réflexion approfondie sur l'opportunité des partenariats public-privé dans ce domaine.