Chacun de nos déplacements à l'étranger devrait être l'occasion d'examiner le thème de cette mission, et notamment le domaine de l'enseignement français à l'étranger. En Slovénie, l'ambassadrice s'est plainte auprès de notre délégation des difficultés qu'elle rencontrait pour y maintenir l'école française. Elle a donc sollicité notre intervention auprès de l'AEFE. Cela ne me paraît pas un bon choix : ce sont les ambassades, appuyées par le ministère des Affaires étrangères, qui devraient agir auprès de cette instance.
De la même manière, à Tokyo, le déplacement du lycée français est encore entouré de nombreuses incertitudes : négociations avec les autorités japonaises, question de la vente de terrains…
Ne serait-il pas possible, à l'instar de ce qui a été fait pour le commerce extérieur, avec la création d'Ubifrance et la rationalisation du réseau des missions économiques, de réformer notre réseau d'enseignement à l'étranger ?