En Côte d'Ivoire, le problème tient plus au fait que le désarmement n'est pas achevé qu'aux difficultés du contrôle par les autorités. En effet, alors que la situation a beaucoup progressé dans le Nord du pays, les armes sont encore trop nombreuses, ce qui est inquiétant à l'approche d'un scrutin. Cependant, grâce en partie au président Compaoré et aux principaux protagonistes de l'élection, des progrès considérables ont été accomplis et l'on peut désormais croire à cette élection prévue pour le mois de mars, comme me l'ont confirmé les contacts récents que j'ai eus avec le président Compaoré et le président Gbagbo.
Le peu d'implication des pays riches dans les opérations de maintien de la paix, et en particulier des membres du Conseil de sécurité, est étonnant et on ne peut que le regretter. En outre, le fait que les sept ou huit premiers contributeurs soient des pays très pauvres a peut-être une incidence sur la formation de leurs armées.
Par ailleurs, vous n'avez pas évoqué le drame épouvantable que connaît la Guinée. Que peut faire l'ONU ? Quels sont vos intentions et vos moyens en matière d'intervention ?