La convergence tarifaire est prévue et souhaitée. En 2000, un journal économique de la région Rhône-Alpes avait mené une enquête consacrée à « ce que coûte réellement l'hôpital public », en mettant en avant la notion de « coût idéal par séjour ». L'idée de convergence entre public et privé pour améliorer la prise en charge des patients était déjà dans l'air. Le directeur de l'agence régionale de l'hospitalisation Rhône-Alpes, M. Philippe Ritter, avait notamment démontré que le coût d'un accouchement dans un établissement privé concurrent de la région permettait une économie de 150 francs par jour. J'avais alors fait le calcul pour mon établissement, où le coût s'est révélé encore inférieur. Le désir de se comparer les uns aux autres existe depuis longtemps.
La T2A devrait permettre de rémunérer de façon égale le public et le privé, indépendamment des missions d'enseignement et de recherche. Il est nécessaire de se diriger vers cette convergence, ne serait-ce que par souci de bonne gestion. Par quels moyens ? La question est posée.