Oui, en ce qui concerne les établissements. Le contrat d'objectifs pluriannuel que nous signons avec l'agence régionale de l'hospitalisation enferme notre activité dans un certain nombre de critères, si bien que notre chiffre d'affaires n'a pas varié durant les quatre ou cinq dernières années et que nos marges se réduisent comme peau de chagrin. Les tarifs ne sont pas revalorisés alors que nos charges augmentent. Pris dans cet étau, nous devons être très inventifs pour trouver des leviers de gestion. La seule possibilité est de jouer sur les coûts de production. Le levier le plus important, mais aussi le plus fragile socialement, est la masse salariale – 45 à 47 % du chiffre d'affaires pour les meilleurs gestionnaires, autour de 60 % pour ceux qui ont le plus de mal.
Nous sommes également contraints de trouver les ressources nécessaires pour renouveler notre matériel et pour répondre à toutes les contraintes imposées par les tutelles – Haute Autorité de santé, agence régionale de l'hospitalisation –, en matière de traçabilité notamment.
En tant que gestionnaire et directeur d'établissement, j'ai du mal aujourd'hui à trouver ces ressources.