Le week-end dernier, j'étais à Marrakech pour rencontrer les maires d'Afrique, dans le cadre d'Africités, et j'ai constaté l'immense déception qu'a suscitée chez eux la conclusion du sommet de Copenhague. Ne pouvait-on, pour sauver la planète et assurer aux pays du Sud un peu plus de solidarité, agir avec la même efficacité que lorsqu'il s'est agi, pour le G20 et, plus largement, pour la communauté internationale, de sauver le système financier mondial ?
Par ailleurs, je m'étonne du peu de souci qu'on a eu d'associer à la préparation de ce sommet, non seulement les associations, mais aussi les « gouvernements locaux » ou, pour utiliser la terminologie française, les collectivités territoriales, auxquelles il reviendra de mettre en oeuvre 70 % des mesures décidées à Copenhague. Ne pouvait-on parvenir, aux niveaux français, européen et mondial, à un consensus comparable à celui auquel a abouti le Grenelle de l'environnement ?