Le préfet m'avait convoquée pour me proposer de prendre la présidence de la CCI de Dieppe, en me précisant que j'étais la seule susceptible d'y « remettre de l'ordre ». La succession se révélait en effet très difficile. J'ai alors demandé quarante-huit heures de réflexion pour réunir mon conseil de famille. Si mon mari n'avait pas été d'accord, je ne suis pas sûre que j'aurais accepté. Une entreprise, des fonctions électives et un conflit à la maison : c'eût été trop !