Il y a quelques instants, Wali Mohammadi, jeune Afghan, disait au groupe socialiste le sort terrible qui attendait les expulsés : les tortures et la mort, comme pour son père. Peut-on, au pays des droits de l'homme, être insensible à ce point ? Peut-on cultiver tant d'incohérence ? La France fait la guerre aux extrémistes religieux, à Al Qaïda et aux talibans – et la France leur renvoie ceux qui tentent, après un périlleux voyage de 7 000 kilomètres, de leur échapper.