Ma question s'adressait à M. Jean-Louis Borloo, ministre d'État. La conférence internationale de Copenhague sur les changements climatiques s'achèvera à la fin de cette semaine.
C'est un événement majeur dans la perspective de la mise en oeuvre d'une mutation écologique à l'échelle mondiale. Le Président de la République, Nicolas Sarkozy, a réaffirmé sa détermination à voir un consensus se dégager à Copenhague.
Jean-Louis Borloo, ministre d'État en charge de l'écologie, responsable des négociations sur le climat, défend actuellement la position de la France à Copenhague. Il a rappelé la position européenne : réduction des gaz à effet de serre, mobilisation de crédits en faveur du volet forestier et coopération et aide aux pays en développement.
Soulignons la place qu'il convient d'accorder aux pays émergents et aux pays les moins avancés, qui sont plus durement frappés par les catastrophes climatiques et qui ne peuvent consentir les mêmes efforts que les pays industrialisés.
Il est essentiel, monsieur le ministre des affaires étrangères, d'accompagner ces pays dans leur adaptation aux changements climatiques tout en préservant leur croissance, indispensable à leur développement. Un mécanisme immédiat d'aide aux pays les plus vulnérables est indispensable.
Il est donc urgent et nécessaire qu'un accord soit trouvé qui répartisse équitablement entre tous les pays les efforts de lutte contre le réchauffement climatique. La France doit montrer la voie.
Les principaux chefs d'États et de gouvernements sont attendus à Copenhague jeudi et vendredi. Monsieur le ministre, pouvez-vous nous tenir informés de l'état actuel des négociations ? Quelle est la stratégie de la France défendue par Jean-Louis Borloo à Copenhague pour amener l'ensemble des pays à un accord sur le climat ? (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP.)