Madame Amiable, tout à l'heure, nous engagerons le débat, sur La Poste.
Il a eu lieu en commission il y a quinze jours, et j'ai offert à toute la représentation nationale la possibilité de m'aider à construire l'avenir de La Poste, dont la privatisation n'est plus à l'ordre du jour – vous le savez parfaitement –, puisque toutes les garanties ont été apportées en la matière. (Protestations sur les bancs du groupe GDR.) Connaissez-vous un seul État au monde qui engage 2,7 milliards d'euros d'argent public pour privatiser une entreprise ? (Exclamations sur les bancs des groupes GDR et SRC.) Citez-moi un seul exemple ! Il n'y en a aucun.
Alors, construisons plutôt l'avenir de La Poste. Vous avez combattu, ainsi que vos amis politiques au Sénat, le fait que nous accordions et que nous assurions aux personnels de La Poste le maintien de leur caisse de retraite, l'IRCANTEC, et de leur mutuelle de santé.