Sans parler ni de la situation personnelle de M. Proglio, qui vient d'être qualifiée de baroque par le président de l'Autorité des marchés financiers (AMF), ni du niveau de son salaire qui dénote une âpreté au gain assez peu compatible avec l'esprit de bien public qui devrait être le sien, la stratégie que vous défendez vous paraît-elle compatible avec les déclarations du nouveau président d'EDF sur ce que devrait être l'architecture de la filière nucléaire dans notre pays ? Sa nomination, conjuguée à l'obligation faite à AREVA de vendre T&D, ne dénote-t-elle pas un divorce profond avec l'exécutif ?
Sachant par ailleurs que le mouvement écologiste en Europe est né de la contestation du nucléaire, avec toutes les répercussions que cela a eu en Allemagne, envisagez-vous des actions – alors qu'aujourd'hui l'équation est différente – pour rendre le mouvement écologiste compatible avec la stratégie nucléaire ?