Nous disposons à la fois d'une comptabilité analytique et d'un contrôle de gestion. Quant à la facturation, le plan de retour à l'équilibre a été l'occasion de se pencher sur la question.
Le recouvrement des factures d'actes techniques et des consultations aux urgences était insuffisant. La perte peut être évaluée à 2,5 millions d'euros sur des recettes d'activité de 100 millions. Le reste des ressources provient des enveloppes globalisées : psychiatrie, missions d'intérêt général ou gériatrie.
La sous-facturation était ciblée sur certains secteurs. Les consultations étaient plutôt bien couvertes, mais le codage des actes insuffisant. Nous avons récupéré 500 000 euros en 2007 sur les consultations, 600 000 euros l'an dernier et de l'ordre de 400 000 euros cette année. S'agissant des séjours, il y avait également une sous-codification. Faute de taper les lettres de sortie rapidement, on perdait en précision et en exhaustivité. En travaillant activement avec le département d'information médicale (DIM), nous avons récupéré 2,5 millions sur les séjours.