Les jeunes femmes qui, pour s'occuper de leurs enfants, choisissent de travailler à temps partiel, sont pénalisées sur le plan de leur carrière et de leur retraite. Il y a là une injustice que nous pourrions réparer en leur offrant une compensation. Ces femmes accomplissent une mission très importante. Qu'a-t-on à gagner à bousculer des enfants qui, souvent en difficulté scolaire, seront ensuite à la charge de l'État – qui engage d'ailleurs pour leur garde des sommes très importantes ? Lorsqu'une mère me dit qu'elle choisit un temps partiel – tout en sachant qu'elle sera alors pénalisée pour sa retraite – parce que ses enfants ne vont pas bien, je me dis que nous vivons dans un monde absurde.