Monsieur Bertrand Eveno, vous avez réussi le virage de la photo internationale, mais d'autres domaines n'ont pas dû aller au rythme que vous auriez souhaité. Êtes-vous en train de nous dire que, s'il y a un nouveau statut rapidement, l'AFP ira mieux ? Si oui, il faut effectivement aller vite.
Selon Claude Moisy, ou il y a une volonté politique ou il n'y en a pas... Depuis 1957, elle a toujours été présente, mais par à-coups. Quelles garanties avons-nous que les choses avanceraient en douceur avec le statut dont on entend parler ? L'idée intéressante d'une « entreprise spéciale d'intérêt national », avec peut-être une commission de sages, est-elle le moyen de réguler les choses ? Nous devons en effet veiller à ne pas remettre en cause l'indépendance de l'AFP dans le monde, au risque de porter tort à l'entreprise, mais aussi à la France.