a regretté que ces évolutions soient peu connues du grand public et estimé souhaitable un changement du discours sur ces sujets : il faut cesser de dire que le nombre d'animaux va diminuer ; il faut cesser d'opposer les techniques in vitro et in vivo, alors que ces dernières reposent largement sur l'animal et que ces technologies sont complémentaires ; il faut cesser de laisser accroire que l'on peut décréter le développement de méthodes de substitution ; mais il faut étudier les perspectives offertes par ces techniques secteur par secteur (recherche fondamentale, chimie, pharmacie, alimentation) et test par test.
Le développement de méthodes de substitution prendra du temps. Aussi doit-on tenter de valoriser le mieux possible les données issues des expériences sur les animaux, en organisant des échanges de données.
Si l'échange de données et la publication des résultats négatifs se heurtent à des difficultés réelles, liées à la protection de la propriété industrielle et à la politique des éditeurs de publications scientifiques, des progrès sont nécessaires.