Madame la présidente, chers collègues, malgré un éloignement de plus de deux ans et demi, je connais encore assez bien la gauche et le groupe socialiste. J'avais annoncé à mon équipe que ses députés ont le courage grégaire, et parié qu'ils quitteraient l'hémicycle au moment où je leur répondrais. S'ils sont courageux pour lancer collectivement des cris et des insultes dans l'anonymat des travées de l'hémicycle, ils le sont beaucoup moins quand il faut écouter un adversaire répondre. Ceux qui ont parlé ne sont plus là. J'avais déjà eu l'occasion d'apprécier leur lâcheté individuelle. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
J'aurais aimé qu'Henri Emmanuelli soit là pour assumer les insultes qu'il a lancées. Mais il a appliqué sa devise : « Courage, fuyons ! » Je constate d'ailleurs que, lorsque je propose un face-à-face sur notre politique d'immigration ou d'asile, qu'on nous reproche tant, ou sur tout autre sujet aux membres du groupe socialiste, nul ne relève le défi. Dès lors, à quoi bon répondre à des députés absents ? Je réserverai donc exclusivement à ceux de la majorité.