Je termine, madame la présidente.
« Ma conception de l'universel », poursuivait Aimé Césaire, « est celle d'un universel riche de tout le particulier, riche de tous les particuliers, approfondissement et coexistence de tous les particuliers. »
Il est temps de rejeter le vieil assimilationnisme ethnocentrique hérité de la Troisième République ; il est temps de penser l'universalité dans la diversité. Le même Aimé Césaire nous mettait en garde : « Une civilisation qui ruse avec ses principes est une civilisation moribonde. » Et il nous invite, au contraire, à une « identité non pas archaïsante dévoreuse de soi-même, mais dévorante du monde, c'est-à-dire faisant main basse sur tout le présent pour mieux réévaluer le passé et, plus encore, pour préparer le futur ». (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.)