On comprend mieux, dès lors, l'effort réitéré de Nicolas Sarkozy pour faire perdre à la France sa singularité. On comprend mieux pourquoi, autant par culture que par conviction, il s'emploie à banaliser le discours de notre pays dans le concert des nations. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Là où la France s'affirmait laïque, il la préfère revendiquant ses racines chrétiennes ; là où elle constituait un refuge, portant une parole singulière dans le monde, il la désire fondue au sein de l'OTAN ; là où son message universel la plaçait comme un pont entre les civilisations, il théorise, hier encore aux côtés de George Bush, le choc des civilisations ;…