En ce qui concerne le Tigre, ce sont les chaînes d'assemblage qui sont dupliquées, c'est-à-dire que l'intégration finale des gros éléments se fait en Allemagne, en France, en Australie et bientôt en Espagne. Il ne s'agit pas d'un choix industriel mais d'une demande formulée par les nations lors de la rédaction des contrats.
Les ministères de la défense français et allemands voulaient effectivement recevoir leurs hélicoptères à l'issue de procédures nationales. Quant aux Australiens, ils avaient conditionné la signature du contrat à la création d'une chaîne d'assemblage locale, où l'on pourrait faire des opérations de maintenance, ce qui n'est pas absurde.
En revanche, les sous-ensembles ne sont pas fabriqués en plusieurs endroits ; simplement, la France, l'Allemagne, puis l'Espagne se sont réparti les tâches. Chacun assemble ensuite les différents éléments pour la livraison au client national.