Je souhaite d'abord saluer le travail de grande qualité de notre rapporteure. Sur le fond, on ne peut que déplorer l'effet d'aubaine dont profitent les banques, devenues d'une certaine manière des prédateurs le samedi après-midi, à l'égard d'acheteurs au comportement souvent compulsif, sans véritable résistance par rapport à l'acte d'achat. Il est donc important d'encadrer les comportements de ces banques et d'éviter le recours à des taux démesurés.
Il faut pourtant aller plus loin encore. Je voudrais attirer l'attention sur les pratiques de rachat de crédit, qui tendent à déstabiliser les consommateurs. Elles entraînent un empilement de différents crédits successifs, motivé par une soi-disant diminution du niveau des remboursements mensuels, mais qui se traduit par un accroissement considérable des durées de remboursement, d'où une déstabilisation parfois à vie du consommateur. Comment également ne pas être choqué par le remboursement d'intérêts sur les intérêts ? Enfin, les taux d'usure sont, encore une fois, excessifs.