Nous entrons dans un débat technique intéressant, mais juridiquement l'atteinte à la dignité est toujours le fait d'un tiers – qui dégrade ou asservit une personne. Ainsi par exemple, le principe de dignité interdit de porter atteinte à l'intégrité physique d'une autre personne, alors même que cette dernière y consentirait ; si vous demandez qu'on vous coupe un doigt, la personne qui vous l'aura fait sera poursuivie et ne pourra pas invoquer le fait que c'était à votre demande. En revanche, si quelqu'un se coupe un doigt lui-même, il n'y aura juridiquement aucune poursuite.