Réconfort, ensuite, car en ces temps de déclarations péremptoires, de taillage à la serpe dans la pensée et la réflexion – quand on constate ce qui est fait, par exemple, du travail de Renan sur l'identité nationale –, voir la majorité revenir humblement, sans invoquer autre chose que, je cite M. le rapporteur, « une inadaptation du texte originel », sur l'une des lois phares de ce régime a quelque chose de neuf, dont personne ici ne songerait à se priver.
Mieux encore, entendre la majorité évoquer la sanctuarisation d'un accord dérogatoire à la loi en question au nom de l'exception culturelle vient comme un bienfait dans notre assemblée.
Peut-être qu'au-delà des dispositions spécifiques que nous allons évoquer, c'est le signal que nous retrouvons le chemin de la loi fabriquée avec attention, avec calme, sous la seule pression des choses et non des mots, avec à l'esprit la manière dont le bien commun est à parfaire et non ce que l'on dira demain à la télévision.