Si le monde de l'édition compte en France des centaines d'acteurs, seule une dizaine d'entre eux présente des chiffres d'affaires supérieurs à 160 millions d'euros. C'est dire que l'immense majorité de ces acteurs sont des structures beaucoup plus restreintes.
Défendre la culture, ce n'est pas défendre les intérêts des groupes multimédias qui fabriquent les best-sellers ; c'est surtout défendre les chefs-d'oeuvre publiés par les petites maisons d'édition qui, avant de rechercher la rentabilité, privilégient la qualité de leur catalogue.