Madame la ministre de la santé, c'est aujourd'hui la journée mondiale de lutte contre le sida, qui touche actuellement 33 millions de personnes dans le monde. Il y a vingt-cinq ans, des chercheurs, en particulier une équipe française, découvraient le responsable de cette pandémie, un virus nouveau qui allait bouleverser notre société mais aussi notre approche médicale.
Aujourd'hui, si son visage a évolué, s'il s'est modifié, grâce à de nouvelles thérapeutiques, il n'a pour autant pas disparu de notre environnement quotidien, touchant 144 000 personnes en France, avec 7000 nouveaux cas en 2008. Nous devons toujours garder présents à l'esprit les chiffres encore plus considérables de la contamination massive en Afrique et en Asie, avec leur cohorte de drames familiaux et d'orphelins.
De tels drames ne peuvent nous laisser indifférents et doivent appeler à la mobilisation de tous pour une prise en charge préventive et curative.
Madame la ministre, quelles mesures concrètes avez-vous l'intention de prendre pour lutter contre ce fléau ? (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)