En vous écoutant, mon cher collègue, j'ai une pensée pour les 98 salariés d'une entreprise textile de ma circonscription qui est sur le point de fermer : ils n'auront droit qu'au minimum légal, et encore, à la condition qu'on puisse vendre les machines. Ils ne bénéficient, hélas, de rien de comparable aux plans d'accompagnement des restructurations de la défense. Même si celles-ci sont difficiles, l'État n'est vraiment pas à montrer du doigt en matière d'accompagnement social et ses agents bénéficient d'un traitement très sensiblement différent de celui qui prévaut dans le secteur privé, notamment dans les PME.
En tout état de cause, je préfère un ministre qui avoue honnêtement son ignorance à des affirmations péremptoires démenties ensuite par la réalité.
Quel est, monsieur le ministre, le rôle exact de la DIACT dans les restructurations de la défense ?