Le texte issu de la commission demande un rapport et des propositions concrètes dans ce domaine. J'y travaille déjà avec l'ARCEP, qui vient de lancer une consultation publique sur le sujet. Il est clair que la migration vers le très haut débit permettra de faire monter en débit nos territoires, à condition, bien entendu, que l'argent investi reste bien réutilisable pour le très haut débit. Il s'agit d'un continuum. C'est l'esprit dans lequel nous organisons ces investissements.
Je voudrais ajouter quelques éléments complémentaires sur le coût du très haut débit. Je ne sais pas comment Christian Paul le dirait à l'ENA (Sourires), mais le grand emprunt constituera un début sérieux. Je conteste, par ailleurs, le chiffre de 30 milliards d'euros : cela signifierait que l'on raccorde 100 % des foyers en fibre optique, ce qui n'a pas de sens, car une partie d'entre eux seront bien mieux et bien plus rapidement desservis par la voie satellitaire. À terme, le coût sera plutôt de 15 milliards d'euros, avec un effet de levier…