Cela prouve qu'il faut bien circonscrire le débat, parce que si on l'élargit, on risque d'aboutir à des incompréhensions.
Madame la ministre Ameline, je suis parfaitement d'accord avec vous : les règles que nous avons appliquées en France depuis 2004 et qui ont été critiquées largement dans le reste de l'Europe, ne suscitent plus les mêmes critiques aujourd'hui. Voyez ce qui se passe dans les écoles publiques de Belgique. Aux Pays-Bas, en Allemagne ou en Grande-Bretagne, on refuse maintenant le droit d'enseigner à des professeures qui portent le voile quasi intégral. Les règles françaises, rejetées au nom du différentialisme , du multiculturalisme, commencent à intéresser les pays voisins, qui n'ont pas la même conception que nous de la laïcité mais qui reconnaissent quelque mérite au système que nous avons mis en place.