Comme Mme Marisol Touraine, je pense que l'essentiel est d'arrêter de perdre du temps. On a perdu plusieurs mois dans les travaux de nos diverses missions, alors qu'il est essentiel que les partenaires sociaux s'emparent de ces questions.
Quant à la commission d'enquête, il faut respecter l'intitulé et l'objet figurant dans la proposition de résolution déposée.
Deux missions successives sur la pénibilité du travail ont été mises en place. La première a rendu son rapport en juin 2008. Or, il ne semble pas que ses préconisations aient été prises en compte. L'Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail n'a ainsi pas bénéficié du moindre effort budgétaire supplémentaire, malgré un amendement porté par plusieurs d'entre nous. La « qualité de vie au travail », expression plus optimiste que celle de « souffrance au travail », fait continuellement l'objet d'études, y compris au niveau européen. Il convient d'en tenir compte, et s'attaquer non seulement à l'organisation du travail ou aux conditions de travail mais aussi à la gestion des compétences.