Cette précarisation épargne donc de moins en moins de secteurs professionnels et sociaux. En effet, pour ce qui concerne le temps partiel, si, depuis la fin 2002, les embauches à temps partiel n'ouvrent plus la porte à des exonérations de cotisations patronales, le dispositif d'exonération Fillon pour les embauches sur les salaires bas et moyens continue d'avoir comme conséquence l'embauche de personnels peu payés, sans aucune incitation à l'embauche à temps plein.
Pour ce qui concerne la transformation d'emplois statutaires dans la fonction publique, ce sont les restrictions budgétaires massives qui déclenchent l'accélération des externalisations de services vers le privé.