M. le secrétaire d'État a proposé en commission que le STIF, autorité des transports en Île-de-France, récupère l'exploitation du réseau une fois que celui-ci aura été construit, la Société du Grand Paris prenant à sa charge la dette de l'emprunt. Mais nos collègues du groupe GDR, prolongeant mon intervention de tout à l'heure, attirent l'attention sur la nécessité de prendre en compte, en amont, la réalité des coûts de fonctionnement. Ce que dit le Gouvernement, en effet, c'est que, quels que soient les coûts de fonctionnement du nouveau réseau de transport, ce sera au STIF de fixer le prix du ticket. Jean-Christophe Lagarde ne me contredira pas : on connaît le prix maximal que l'usager francilien peut mettre pour emprunter un réseau de transport. Si l'on ne veut pas qu'en raison d'un tarif à l'unité trop élevé, ce nouveau réseau ne bénéficie qu'à une partie de la population, il faut bien que nous définissions, à l'avance, les coûts d'exploitation, et que ce ne soit pas le seul STIF qui en porte la responsabilité vis-à-vis des usagers.