Bien sûr, monsieur Gosnat. Il y a une clause de revoyure l'an prochain, et une rediscussion du contrat dans deux ans. Je puis vous affirmer qu'il n'est nullement dans l'intention de l'État de revenir sur le dispositif existant. Moyennant quoi, chacun, dans le cadre de ses compétences, sera responsable pour mener à bien les missions qui sont les siennes. Il s'agit d'un décroisement des responsabilités clair et net. Je pense que tout le monde y a avantage, en particulier les citoyens.
Monsieur Le Guen, vous savez fort bien que les financements se font par étapes. L'État va réaliser l'opération du métro automatique en treize ans. Les financements seront donc libérés progressivement. On ne va tout emprunter dès le lendemain de la prise de décision ; il faut faire jouer une vaste ingénierie financière. Dès lors, il serait excessif de se livrer par avance à des comparaisons en jonglant avec les milliards d'euros, en disant que 4 plus 16 ça fait 20, donc les deux tiers du grand emprunt : il ne faut pas tomber dans la caricature.