Votre notion de la vérité, mes chers collègues, dépend sans doute des débats : quand nous sommes pour dépenser beaucoup, vous êtes pour que l'on dépense moins, et quand nous sommes pour dépenser peu, vous êtes pour que l'on dépense plus. Cela étant, je ne peux pas vous le reprocher : c'est le rôle de l'opposition.
Au-delà des points de consensus que j'ai évoqués, il y a évidemment une divergence sur la méthode. Vous, vous êtes partisans du pot commun : vous proposez de mettre ensemble tous les crédits pour faire de super-financements croisés. Mais nous, nous voyons bien le résultat du travail du STIF depuis plusieurs années : voilà bien la preuve que les financements croisés ne permettent pas d'avancer assez vite…