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Intervention de Christian Blanc

Réunion du 26 novembre 2009 à 15h00
Grand paris — Avant l'article 2

Christian Blanc, secrétaire d'état chargé du développement de la région capitale :

Monsieur Caresche, c'est avec grand plaisir que je répondrai à vos interrogations sur le financement du réseau automatique de transport, la double boucle.

Auparavant, je voudrais être très clair sur les compétences. Ce projet de loi, je l'ai indiqué en commission, ne touche aucunement aux compétences dévolues par la loi à la région, y compris pour ce qui concerne le Syndicat des transports de l'Île-de-France.

Si l'État a décidé d'intervenir dans la création et le financement de ce réseau de transport automatique, c'est parce qu'il est de la vocation de l'État « stratège » de permettre à cette ville-monde que sera le Grand Paris de se développer. C'est un enjeu qui concerne non pas uniquement Paris et la région parisienne mais la totalité du pays. On pourrait passer plusieurs heures à le définir au plan économique, mais je pense que l'on peut s'en tenir là aujourd'hui. Ce réseau de transport automatique est un projet considérable, puisque ce sera très certainement, lorsqu'il aura été réalisé, dans les treize ans qui viennent, l'un des plus grands systèmes de transport, toutes agglomérations mondiales confondues.

Dès l'instant où ce réseau fonctionnera en vitesse de croisière, ce sont 3 millions de passagers qui l'utiliseront chaque jour et, comme je le disais ce matin à M. Cochet, pas seulement des « cols blancs », il ne faut pas caricaturer. C'est l'ensemble de la population de l'agglomération (« Non ! » sur les bancs du groupe SRC)… Moi, j'affirme solennellement que ce réseau de transport sera totalement intégré dans l'agglomération et bénéficiera donc aux citoyens, tout en favorisant par ailleurs, c'est vrai, les échanges entre les pôles de développement économique.

Bref, l'État a décidé d'investir dans ce réseau de transport car il s'agit de l'intérêt national.

Comment va-t-il faire ? Tout d'abord, il faut savoir combien cela va coûter. C'est ce qu'il y a de plus simple, et nous avons annoncé un coût de 21 milliards, englobant l'infrastructure et le matériel roulant.

Le financement de cette opération ne sera pas d'origine budgétaire. J'ai indiqué devant la commission que ce serait un financement du type de celui mis en place au début du siècle dernier pour le métropolitain de Paris. Le montage, ou le business plan, comme je l'ai entendu ce matin…

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