Alors que le sommet de Copenhague aura lieu dans une quinzaine de jours et que le rapport du GIEC préconise en effet une diminution mondiale des émissions de gaz à effet de serre de 50 % à l'horizon de 2050 – ce qui implique, en application du fameux « facteur quatre », leur réduction de 80 % pour les seuls pays développés –, nous nous interrogeons tous sur les moyens d'atteindre ces objectifs : progrès techniques favorisant le stockage du carbone, mise en place d'un marché planétaire des quotas d'émission, taxation écologique ?
Il est vrai par ailleurs que la proposition de Martine Billard s'inscrit dans notre tradition et qu'il ne doit donc pas déplaire au conseiller du Président de la République qui fut le dernier commissaire au Plan…
Au total, le groupe SRC ne peut que soutenir une planification écologique qui permettrait de définir des objectifs locaux et nationaux de manière à que la France puisse satisfaire à ses obligations et qui favoriserait une meilleure utilisation des ressources naturelles.