Mes questions portent sur les missions qui seront confiées à cette agence et sur ses moyens. Dans un contexte marqué par l'extrême sensibilisation de la population aux problèmes de santé et de pollution et par le renouvellement du cadre législatif par les Grenelle 1 et 2, ne faudrait-il pas que ce nouvel organisme agisse en faveur d'une inversion des priorités ? La préservation de la santé doit en effet l'emporter sur la recherche de la rentabilité, en agriculture, dans le secteur alimentaire, comme dans le domaine des matériaux de construction, ou encore dans celui des fournitures scolaires. La France accuse un grand retard en matière de réglementations, notamment par rapport aux pays nordiques. Or on ne peut en rester aux recommandations et à l'étiquetage : il faut des règles formelles. Que M. Guespereau semble partager mes inquiétudes ne me rassure pas sur les moyens dont il dispose pour inverser la tendance…