Toutes les religions ont leurs extrémistes qui font de la tradition un carcan. Allez vous promener dans le quartier Crimée et vous verrez que d'autres signes religieux font florès ! Quoi qu'il en soit, les chefs d'établissement sont bien heureux, depuis 2004, de pouvoir se retrancher derrière une loi.
J'ajoute que ce sont les musulmanes modérées qui risquent de souffrir d'un amalgame alors qu'elles veulent seulement vivre en citoyennes libres.
Par ailleurs, c'est à l'État de faire respecter le principe de laïcité ainsi que son application : si la loi donne des droits, elle exige également des devoirs.
Enfin, je représente 13 000 franc-maçonnes françaises et étrangères. Parce que la spiritualité – laquelle n'est pas réductible à son versant religieux – de la franc-maçonnerie et le respect absolu de la liberté de conscience constituent précisément un chemin de vie émancipateur, je considère que nous devons initier encore plus de musulmanes.