On peut certes échafauder des stratégies d'évitement de la vaccination, mais il s'agit tout bonnement d'un pari dans lequel il faut prendre en compte la menace que représente une forme grave de la maladie, avec un risque d'incapacité familiale et professionnelle, mais aussi de décès. Dès lors qu'elle peut être offerte à temps, la vaccination paraît donc la solution la plus rationnelle.
S'agissant des enfants, l'Institut de veille sanitaire ayant montré que les conséquences sanitaires sont plutôt plus graves chez les 6-23 mois, ils sont considérés comme particulièrement prioritaires et les familles seront appelées très vite à procéder à leur vaccination. Le Haut conseil de la santé publique avait pour sa part jugé préférable, si cela était possible, d'administrer un vaccin sans adjuvant, car on manquait de données sur l'effet de l'adjuvant pour ces catégories d'âge. C'est ce que nous ferons et il faut donc espérer que les parents feront vacciner rapidement ces enfants.