Il a donc été décidé que les services hospitaliers qui suivent ces personnes leur adressent un courrier individuel. Elles peuvent être vaccinées au sein de l'établissement de santé qui les suit habituellement s'il organise la vaccination. À défaut, elles se rendent auprès de la caisse primaire d'assurance-maladie, pour obtenir le bon qui leur permet ensuite d'être vaccinées. Nombre d'entre elles ont déjà suivi ce processus.
S'agissant des personnes qui ont pu être en contact avec la maladie, lorsqu'il n'y a eu ni état fébrile ni phase aiguë, la vaccination est néanmoins recommandée par le Haut conseil de santé publique. On se place dans une approche « populationnelle » qui diffère quelque peu de l'approche médicale traditionnelle : quand on est face à plusieurs centaines de milliers de malades, il n'est pas possible de faire à chaque fois un prélèvement. Dès lors que la preuve d'une affection liée au virus H1N1 n'a pas été apportée, la personne doit être vaccinée.
Le Haut conseil considère également que, si toutes les vaccinations infantiles ne peuvent pas avoir lieu le même jour, la priorité doit aller au vaccin contre ce virus.