La France est le seul pays qui ait prévu un bilan public hebdomadaire dans le cadre de la pharmacovigilance.
Nous avons conduit, en étroite concertation avec les associations, un travail de préparation spécifique sur la vaccination des porteurs du HIV. Nous avons demandé au Haut conseil de la santé publique quelles recommandations il formulait en la matière et nous avons consulté le groupe qui se penche depuis plusieurs années sur les questions de dépistage, de prévention et de thérapeutique. Même s'il n'y a pas de risque particulier pour la plupart de ces personnes, il a été décidé de leur recommander la vaccination, en particulier à celles qui présentent un déficit immunitaire. Nous n'avons pas choisi l'envoi de bons de vaccination par l'assurance-maladie, afin de ne pas être amenés à identifier dans les bases de données les personnes vivant avec le VIH.