Je voudrais dire à M. Braouezec qu'il peut participer au débat. Ce sont les votes, et non pas le débat, qui sont renvoyés à plus tard. La raison en est que, de toute évidence, sur un sujet de cette importance, le vote doit être individuel. Je suppose, monsieur Braouezec, que dans votre groupe, il y a des avis divergents, comme il y en a au sein du groupe UMP et de tous les groupes. Pour que chacun puisse s'exprimer en conscience, le vote solennel était donc à l'évidence préférable.
Dans ce contexte, je n'ai certes pas à vous inviter à rester, mais je vois que M. Valls est verrouillé à son banc en tant que rapporteur, et l'on se réjouit qu'il y ait une présence socialiste. Nous avons eu un bon débat ce matin, Mme la ministre l'a souligné. Il avait un peu de hauteur, sortait des invectives habituelles et des caricatures. Il me semble qu'il aurait pu se poursuivre cet après-midi, après quoi, mardi prochain, chacun aurait pu voter en conscience. Et l'on aurait ainsi vu que le clivage entre la droite et la gauche n'est pas aussi tranché que ce que l'on peut imaginer.
Je ne veux pas vous faire revenir sur votre décision, monsieur Braouezec, mais il s'agit d'un sujet de société important. Je regrette que le groupe socialiste ait déserté l'hémicycle et n'ait pas voulu continuer le débat. En tout cas, nous, nous sommes prêts à poursuivre cette discussion comme elle a commencé, c'est-à-dire de la manière la plus sereine et la plus ouverte possible. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)