En touchant à la loi de 1905, vous ne saurez pas où vous allez. Cette loi est une loi sur la séparation des Églises et de l'État. La religion est une affaire privée. J'ai de très grands amis croyants, catholiques ou non, qui respectent la laïcité.
Je crois profondément que le phénomène auquel nous assistons est une affaire politique. C'est une tentative de déstabilisation, extrêmement habile, quasiment machiavélique. J'approuve la proposition de M. Glavany de partir de l'excellent rapport de Danielle Bousquet. Il s'agit bien d'une violence faite aux femmes… même s'il plaît à certaines d'être battues. On sait, d'ailleurs, très bien ce qu'une telle attitude peut masquer : un complexe, un conditionnement très difficile à faire disparaître. Mais à certains moments, il faut trancher.
Je crois que la loi de 2004 ne s'applique pas aux universités, ce qui est dommage. Elle ne s'applique pas non plus aux hôpitaux, parce que l'on n'est pas allé jusqu'au bout. Allez-y carrément. Et ce n'est pas notre faute si la Ligue des droits de l'homme a pris une telle position.