Il est communément admis qu'il n'y a pas dans l'islam de séparation entre le politique et le religieux. Or, vous prétendez l'inverse en affirmant que les salafis vivant en France refusent de s'engager en politique. Pourriez-vous nous en dire davantage sur ce qu'il faut entendre par religieux et politique dans la tradition de l'islam ?
Vous affirmez enfin que les salafistes en France refusent systématiquement de prendre part à la vie politique. Mais ne pensez-vous pas qu'ils préparent, de manière subliminale peut-être, les esprits à faire de la politique et à s'engager dans d'autres voies, au risque qu'une mauvaise assimilation de certains principes de purification et d'idéalisation incite certaines personnes à « franchir le pas » ?